Hommages à Amiri Baraka et Roy Campbel Jr

amiri-baraka

Hommages au poète AMIRI BARAKA et au trompettiste ROY CAMPBELL Jr
Le 9 janvier 2014 disparaissaient deux voix majeures de la Great Black Music : celle du poète et militant Amiri Baraka, aka Leroi Jones, auteur du livre Blues People, et celle du trompettiste Roy Campbell Jr, qui en même temps que l’aventureuse exploration de l’improvisation libre sut garder les pieds enracinés dans la tradition du jazz et du blues. Ils seront réunis dans une émission-hommage.

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3ème émission de février 2014 (du 17 au 23 février 2014)

new music new poetry

Hommages au poète AMIRI BARAKA  et au trompettiste ROY CAMPBELL Jr

Le 9 janvier 2014 disparaissaient deux voix majeures de la Great Black Music : celle du poète et militant Amiri Baraka, aka Leroi Jones, auteur du livre Blues People, et celle du trompettiste Roy Campbell Jr, qui en même temps que l’aventureuse exploration de l’improvisation libre sut garder les pieds enracinés dans la tradition du jazz et du blues. Ils seront réunis dans une émission-hommage.

 

NEW YORK ART QUARTET.  New York Art Quartet (ESP, 1964)

Black Dada Nihilismus – 3’30’’

AMIRI BARAKA – DAVID MURRAY – STEVE McCALL. New Music New Poetry (India Navigation, 1981)

Strunza Med  – 2’00’’

WILLIAM PARKER. The Inside Songs Of Curtis Mayfield – Live In Rome (Tracce 2004)

We The People Who Are Darker Than Blue (extrait – 9’00’’)

ROY CAMPBELL “PYRAMID TRIO”.  Ancestral Homeland, No More records, 1998

Brother Yusef – 6’10’’

ROB BROWN QUARTET. The Big Picture, Marge, 2003

Dawning – 9’35’’

THE NU BAND. Lower East Side Blues, Porter records, 2008

Avanti Galoppi – 7’50’’

THE ROY CAMPBELL ENSEMBLE. Akhenaten Suite – Live at Vision Festival XII, Aum Fidelity, 2007

Pharoah’s Revenge Part 1 – 10’20’’

 

 

2ème émission de décembre 2013 (du 9 au 15 décembre 2013)

navajo sunrise

Focus sur le disque NAVAJO SUNRISE de DANIEL CARTER / WILLIAM PARKER / FEDERICO UGHI (Rudi 2013)
« Le phrasé de Daniel Carter se meut naturellement entre la contrebasse terrienne de Parker et les frappes sensibles de Ughi. La musique du trio semble être possédée par une lumière et un esprit accueillant. » Fabrizio Spera
La parution de ce disque Navajo Sunrise fut l’occasion de prendre (enfin) le temps de diffuser la musique du trop rare et très précieux saxophoniste Daniel Carter.

 

ERI YAMAMOTO. DUOLOGUE (Aum Fidelity 2008)

Conversation (w/ Daniel Carter) (4’25’’)

OTHER DIMENSIONS IN MUSIC. LIVE AT THE SUNSET (Marge 2007)

Hip Bop (5’00’’)

WILLIAM PARKER with ROY CAMPBELL, DANIEL CARTER & ALAN SILVA. FRACTURED DIMENSIONS (FMP 2003)

Eternal Flower (3’30’’)

WILLIAM PARKER TRIO. PAINTER’S SPRING (Thirsty Ear 2000)

Blues for Percy (5’25’’)

OTHER DIMENSIONS IN MUSIC. KAISO STORIES (Silkheart 2011)

De Night A De Wake (6’45’’)

DANIEL CARTER, WILLIAM PARKER, FEDERICO UGHI. NAVAJO SUNRISE (Rudi 2013)

Turning Waters (3’55’’)

DANIEL CARTER, WILLIAM PARKER, FEDERICO UGHI. NAVAJO SUNRISE (Rudi 2013)

Gather Up (5’45’’)

ADAM LANE TRIO. ABSOLUTE HORIZON (NoBusiness 2013)

Absolute Horizon (8’55’’)

DARIUS JONES TRIO. MAN’ISH BOY (Aum Fidelity 2009)

Forgive Me (5’45’’)

 

Focus sur le disque Anti Rubber Brain Factory & Hmadcha

Présente dans tout le Maroc, la confrérie des Hmadcha s’inscrit dans la tradition du soufisme populaire, et sont détenteurs de la précieuse science de la transe. Avec certains de ses membres, les musiciens de Anti Rubber Band Factory ont lors d’un concert donné à Essaouira revisité le « Rituel de la Hadra (présence) ».

L’évocation de ce très beau disque fut le point d’orgue d’une émission qui arpenta le continent africain.

 

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1ère émission de décembre 2013 (du 2 au 8 décembre 2013)

arbf

 

Focus sur le disque ANTI RUBBER BRAIN FACTORY & HMADCHA  « LIVE AT ESSAOUIRA» (ARBF 2013)

Présente dans tout le Maroc, la confrérie des Hmadcha s’inscrit dans la tradition du soufisme populaire, et sont détenteurs de la précieuse science de la transe. Avec certains de ses membres, les musiciens de Anti Rubber Band Factory ont lors d’un concert donné à Essaouira revisité le « Rituel de la Hadra (présence) ».

L’évocation de ce très beau disque fut le point d’orgue d’une émission qui arpenta le continent africain.

 

KEITH JARRETT. NO END (ECM 1986/2013)

Part XI – 4’05’’

WILLIAM PARKER / JOE MORRIS / HAMID DRAKE. ELOPING WITH THE SUN (Riti records 2002)

Sand Choir (extrait) – 4’00’’

WILLIAM PARKER & HAMID DRAKE. SUMMER SNOW (Aum Fidelity 2007)

Earth – 3’00’’

WILLIAM PARKER. LONG HIDDEN: THE OLMEC SERIES (Aum Fidelity 2006)

Long Hidden Part Three – 3’10’’

ART BLAKEY & THE AFRO-DRUM ENSEMBLE. THE AFRICAN BEAT (Blue Note 1962)

Love, The Mistery Of – 9’20’’

KARL BERGER & EDWARD BLACKWELL. JUST PLAY (Quark 1979 – Emanem 2000)

Wood And Skin Works – 12’20’’

ANTI RUBBER BRAIN FACTORY & HMADCHA. LIVE AT ESSAOUIRA (ARBF 2013)

Ezzahrawouiya – 8’15’’

ANTI RUBBER BRAIN FACTORY & HMADCHA. LIVE AT ESSAOUIRA (ARBF 2013)

Aïta – 3’50’’

Playlist du 19 avril 2013

LES 4 ÉLÉMENTS – AIR

thembi

JOE HENDERSON featuring ALICE COLTRANE. THE ELEMENTS (Milestone 1973)

Air – 9’50’’

PHAROAH SANDERS. THEMBI (Impulse! 1970)

Astral Travelling – 5’45’’

YUSEF LATEEF & ADAM RUDOLPH. BEYOND THE SKY (Yal / Meta Records 2000)

Beyond The Sky – 3’05’’

NICOLE MITCHELL. ENGRAVED IN THE WIND (Rogue Art 2013)

Blue Mountain – 2’50’’

WILLIAM PARKER QUARTET. PETIT OISEAU (Aum Fidelity 2008)

Petit Oiseau – 9’30’’

AIR. AIR TIME (Nessa 1977)

G.v.E. – 7’20’’

CECIL TAYLOR. THE WORLD OF CECIL TAYLOR (Candid 1960)

Air – 8’30’’

STEVE LACY. THE STRAIGHT HORN OF STEVE LACY (Candid 1960)

Air – 6’25’’

Playlist du 11 mai 2012

HISTOIRE ET ACTUALITE DU JAZZ + FOCUS SUR LE PIANISTE ITALIEN GIANNI LENOCI

reciprocal uncles

SYLVAIN GUERINEAU – DIDIER LASSERRE – JEAN ROUGIER.

LIGNE (Improvising beings 2012)

Cîme (4’45’’) – 2011

THE LOUIE BELOGENIS TRIO. TIRESIAS (Porter records 2011)

Alabama (5’00’’) – 2008

ALBERT AYLER. SPIRITS REJOICE (ESP-Disk  1965)

Angels (5’30’’) – 1965

THE BYARD LANCASTER UNIT.

LIVE AT MACALESTER COLLEGE (Dogtown records 1972 / Porter records 2008)

Last summer (3’15’’) – 1971

WILDFLOWERS. LOFT JAZZ NEW YORK 1976 (Douglas: 1976)

Over the rainbow (5’45’’) – 1976

GIANNI LENOCI 4TET feat. WILLIAM PARKER.

SECRET GARDEN (Silta records 2011)

Mbira (17’00’’) – 2010

GIANNI LENOCI HOCUS POCUS 3 with STEVE POTTS.

BUCKET OF BLOOD (Silta records 2011)

Waltz for Steve Potts (9’45’’) – 2009

GIANNI LENOCI & GIANNI MIMMO. RECIPROCAL UNCLES (Amirani records 2010)

Brain prelude (3’00’’) – 2009


David S. Ware / Cooper-Moore / William Parker / Muhammad Ali – Planetary Unknown

david s.ware

David S. Ware / Cooper-Moore / William Parker / Muhammad Ali
Planetary Unknown
Aum Fidelity 2011

On attend forcément beaucoup d’un disque comme celui-ci. Parce que David S. Ware est un des grands saxophonistes ténor d’aujourd’hui qui sait ressusciter la magie des grands maîtres d’hier, et qu’entre ses mains le jazz est toujours cette musique qui sait raconter les mystères du monde et les luttes des hommes.

Alors, les premiers instants de nous avoir donné raison d’attendre : le titre qui ouvre ce disque, Passage Wudang, est une saisissante entrée en matière, une infinie chute dans le vide, un vertige musical. Aucune des 24 minutes de ce morceau augural n’est inutile. Chacune de ses étapes reflète les classiques de l’expérience humaine : l’espoir, la déception, l’effort, la tendresse, l’inquiétude, la quête, la colère et l’amour, la paix trouvée…

Ce morceau, à l’aune de ceux qui suivront, est aussi l’incarnation du grand écart opéré par Ware entre les grandes figures (on pense beaucoup à John Coltrane et Booker Ervin pour l’évidence de la formule en quartet et la sonorité énorme en même temps que fébrile du saxophone ténor) et la déconstruction perpétuellement à l’œuvre.

Pour ce Planetary Unknown, David S. Ware s’entoure de trois autres grandes figures de la Great black music pour offrir à l’auditeur un quartet inédit, quoique témoin de nombreux fragments d’histoires communes.

Le pianiste Cooper-Moore, avec qui Ware avait collaboré dès le début des années 70, offre un jeu plus charnel, moins abstrait que Matthew Shipp que l’on a l’habitude de trouver aux côtés du saxophoniste depuis de nombreuses années. Gorgé d’histoire, le piano de Cooper-Moore semble ramener sans cesse Ware à cette question : « Comment faire plier les racines sans les briser ? »

Puis, évoquer William Parker, le compagnon de toujours, si régulièrement excellent qu’on en oublierait presque de le souligner, pertinent, surprenant, jamais là où on l’attend, aussi à l’aise dans la teneur du rythme que dans les contrepoints mélodiques ou encore les encouragements aux échappées belles.

Enfin, Muhammad Ali, qui joua avec Albert Ayler et dont le frère Rashied joua avec Coltrane (l’esprit de leur disque en duo, Instellar Space, souffle sur le duo saxophone / batterie Duality is One qui en serait la réminiscence). Sur toute la longueur du disque, Ali impressionne par son inventivité continuelle, sa capacité à traduire les moindres respirations et bruissements du monde. Comme s’il s’était trop longtemps tu, Muhammad semble tout dire en ce disque sans jamais trop en faire (Divination Unfathomable). En un liminaire coup porté sur la gosse caisse et une cymbale ultimement percutée, Muhammad Ali embrasse les 7 titres qui composent ce disque d’importance, traversé par le courant torrentueux, chantant et changeant de David S.Ware.

Au saxophone ténor (sur les 3 premiers titres), au saxophone sopranino (sur les 3 suivants) et finalement au stritch, Ware semble au fur et à mesure que son instrumentarium gagne en incongruité atteindre l’évidence de son discours singulier.

La voix de Leena

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Vendredi 22 octobre 2010: FOCUS SUR LA CHANTEUSE LEENA CONQUEST

La première partie de l’émission s’attardera sur des disques, aussi remarquables que récemment parus. Puis nous terminerons l’heure passée ensemble en compagnie de la chanteuse Leena Conquest, très souvent associée à la musique de William Parker et de la scène qui lui est liée. Leena et son chant plein de ferveur évoquent beaucoup l’art de Nina Simone,  Abbey Lincoln ou encore Aretha Franklin.