Le violoncelle très recherché de Tomeka Reid

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Vendredi 2 mars 2012: HISTOIRE(S) ET ACTUALITE DU JAZZ

+ FOCUS SUR LA VIOLONCELLISTE AMERICAINE TOMEKA REID

Membre très active de l’historique collectif de Chicago AACM, Tomeka Reid est une accompagnatrice très recherchée. On la retrouve très naturellement aux côtés de la flûtiste Nicole Mitchell, au sein de son Black Earth Ensemble comme de son Black Earth Strings. En ce début d’année 2012, elle s’associe à deux autres jeunes musiciennes, la violoniste américaine Mazz Swift et la contrebassiste italienne Silvia Bolognesi, pour offrir un disque remarquable, Hear In Now.


Playlist du 17 février 2012

GRAND ANGLE SUR LE LABEL LEO RECORDS


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ALEXEY LAPIN. “PARALLELS – SOLO PIANO” (Leo 2010)

Peace (3’10’’)

ANTHONY BRAXTON. “19 STANDARDS (QUARTET) 2003” (Leo 2010)

Dear Ole Stockholm (9’10’’)

IVO PERELMAN / JOE MORRIS / GERALD CLEAVER.

“THE HOUR OF THE STAR” (Leo 2011)

The Buffalo (7’55’’)

ALEXEY KRUGLOV. « SEAL OF TIME » (Leo Records 2010)

Love (4’55’’)

DONAT FISCH & CHRISTIAN WOLFARTH. “CIRCLE AND LINE 2” (Leo 2009)

Stalo (3’10’’)

JOËLLE LEANDRE & AKOSH S. “KOR” (Leo 2008)

Part 7 (4’10’’)

SAINKHO NAMCHYLAK with Wolfang Puschnig and Paul Urbanek.

“TERRA” (Leo 2010)

Terra 2 (7’40’’)

KATJA CRUZ & CAROLYN HUME. “Light And Shade” (Leo  2011)

Missa Cantata (5’10’’)


Leo records, internationale de la musique libre

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Vendredi 17 février 2012:

GRAND ANGLE : LE LABEL LEO RECORDS

En 1979, Leo Feigin, immigrant russe installé à Londres,  fondait le label Leo records. Aujourd’hui, le label compte plus de 700 références et fait figure d’institution dans le paysage du jazz et des musiques improvisées. Chez Leo, toute l’Europe et l’Amérique sont conviées, en une internationale de la musique libre. Plutôt qu’une histoire du label (Leo records semble ignorer toute « stratégie »), et pour faire écho aux coups de cœur de Leo Feigin comme seule ligne éditoriale du label, l’émission mettra en lumière un choix de disques dicté par la seule poésie du hasard…

Playlist du 10 février 2012

HOMMAGE A LA PIANISTE ET HARPISTE AMÉRICAINE ALICE COLTRANE


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John Coltrane. Expression (Impulse ! 1967)

Ogunde (3’35’’)

John Coltrane & Alice Coltrane. Cosmic Music (Impulse ! 1966 et 1968)

Cosmic Music 4 (4’05 »)

Alice Coltrane. A Monastic Trio (Impulse! 1968)

Gospel Trane (6’45 »)

Alice Coltrane. Huntington Ashram Monastery (Impulse ! 1969)

Huntington Ashram Monastery (5’30 »)

Alice Coltrane. Ptah The El Daoud (Impulse! 1970)

Blue Nile (6’55 »)

Alice Coltrane. Journey In Satchidananda (Impulse! 1970)

Journey In Satchidananda (6’30 »)

Alice Coltrane. Universal Consciousness (Impulse! 1971)

Sita Ram (4’40’’)

Alice Coltrane. Translinear Light (Impulse! 2004)

Triloka (5’05 »)


Johhny Dyani & Mal Waldron « Live at Jazz Unité »

Johnny DYANI / Mal WALDRON duo

Live at Jazz Unité – Some Jive Ass Boer

Jazz Unité, 1981

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Le 16 avril 1981, dans le club alors tenu par le producteur Gérard Terronès et sis près de la Défense à Paris, jouèrent ensemble Johnny Dyani et Mal Waldron.

Soient deux grands musiciens porteurs d’un morceau de l’histoire de ce jazz frondeur et rebelle que l’on n’entendait plus beaucoup à cette époque là, plutôt encline à tendre l’oreille vers les bégaiements insipides du revival bop.

Soient deux hommes exilés ayant trouvé en l’Europe cette Terre des possibles, une terre où leur musique, le jazz, pouvait sans renier ses racines africaines-américaines devenir un langage universel.

D’un côté, Malcolm Earl Waldron, pianiste, qu’on rencontra aux côtés de Eric Dolphy et de Charles Mingus, compagnon des crépuscules de Billie Holiday et de Steve Lacy dès l’aurore, qui semblait savoir tout jouer mais jamais rien mieux que ses notes hypnotiques,  jusqu’à l’infini répétées. Waldron qui s’installera en Europe (en Allemagne d’abord, en Belgique ensuite) pour fuir une Amérique qui résonnait trop avec son désordre intime.

De l’autre, Johnny Mbizo Dyani, contrebassiste, compagnon de Chris McGregor, Don Cherry ou encore David Murray, qui avait fui le régime de l’Apartheid de son pays natal pour finir par s’installer en Scandinavie. Dyani, le contrebassiste au son épais qui savait aussi voler, le gardien d’un rythme implacable et solaire.

Tous deux ce jour là tracent de nouvelles voies en vieille terre blues, créent une nouvelle cartographie de l’improvisation, où le piano est percussion, la contrebasse chant profond.

Bien sûr l’Afrique tient une place de choix et, si boussole il y a, c’est bien là qu’elle prend repère : l’Afrique des grands espaces (la majesté tout en langueur de « Safari »), l’Afrique de l’Apartheid et des droits bafoués (« Blues for Mandela », ou la synthèse clairement faite des traditions musicales africaines et afro-américaines), l’Afrique de la pulsation et des rythmes (« Makulu – Kalahari »).

Mais bien au-delà de cette africanité partagée, et de cette conscience forcément politique de leurs racines communes, les deux hommes décident de tourner le dos à toute fusion attendue. Les territoires ne sont nulle part référencés et les lambeaux de stride, les poussières de gospel, les petits cailloux de boogie essaiment la piste de ce grand disque de jazz libéré.

Les voyages mystiques d’Alice Coltrane

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Vendredi 10 février 2012:

GRAND ANGLE SUR LA PIANISTE ET HARPISTE AMÉRICAINE ALICE COLTRANE

Tout d’abord pianiste au sein du bien sage orchestre du vibraphoniste Terry Gibbs, Alice McLeod verra sa vie bouleversée en 1965. Elle devient Alice Coltrane et rejoint quelques mois plus tard son mari John Coltrane au sein de son orchestre. Deux ans plus tard, autre bouleversement : John quitte ce monde… Héritière de Bud Powell, influencée par McCoy Tyner, elle va vite, au sein de l’orchestre de John développer un art plus aventureux, à l’unisson des vibrations de Jimmy Garrison et des assauts de Rachied Ali. Puis, à la tête de ses propres formations et en compagnie de sa « famille » musicale (Charlie Haden, Pharoah Sanders, Cecil McBee, Rashied Ali…), elle livrera des albums méditatifs empruntant souvent à la musique indienne et toujours à l’art de John Coltrane, et véhicules de voyages mystiques.

CETTE EMISSION SE DEROULERA EN DIRECT DE L’ABORDAGE, A EVREUX, A L’OCCASION DES  ANS DE LA RADIO « PRINCIPE ACTIF »

Playlist du 3 février 2012

HISTOIRE ET ACTUALITÉ DU JAZZ + FOCUS SUR DENNIS GONZALEZ ET JOAO PAULO


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Nicole MITCHELL. Awakening (Delmark records 2011)

Center Of The Earth (7’00’’)

Jason STEIN Quartet. The Story This Time (Delmark records 2011)

Background Music (2’40’’)

Lee KONITZ. With Warne Marsh (Atlantic 1955)

There Will Never Be Another You (4’40’’)

Gianni LENOCI 4tet feat. William PARKER. Secret Garden (Silta records 2011)

A Palindrome Life (13’30’’)

Dennis GONZALEZ “Yells At Eels” feat. Alvin FIELDER.

Resurrection and Life (Ayler records 2011)

Humo En La Manana (6’50’’)

Dennis GONZALEZ & Joao PAULO « So Soft Yet » (Clean Feed 2011)

Como A Noite (6’40 »)

Dennis GONZALEZ & Joao PAULO « So Soft Yet » (Clean Feed 2011)

Deathless (4’10 »)