Qu’il soit classique, contemporain, mystique, engagé, libre, en colère, en paix, nomade, curieux… le jazz est l’invité de Jazz A Part sur 7 stations de radios francophones.
Émissions en écoute et podcast après le direct sur http://jazzapart.free.fr
HDR (99.1 Rouen – vendredi 20h) / Principe Actif (102.4 Evreux – vendredi 20h) / RTF (95.4 Limoges– jeudi 21h) / L’autre radio (107.9 Château-Gontier – mardi 19h) / Radio Résonance (96.9 Bourges – dimanche 21h30) / YouFM (106.9 Mons – dimanche 22h00) / Campus Toulouse (94.0 Toulouse – samedi 12h00)
Première semaine (3 au 9 mars 2014): Focus sur le disque DIVINE TRAVELS de JAMES BRANDON LEWIS (Okeh 2014)
Un jeune saxophoniste, James Brandon Lewis, s’entoure de deux grands vétérans, William Parker (contrebasse) et Gerald Cleaver (batterie) pour signer un beau disque de jazz qui s’abreuve tant aux sources de la spiritualité (les negro spirituals) qu’à celles de la rébellion (le free jazz), sans oublier de puiser dans le hard bop et la poésie beat en une musique – synthèse, déclaration d’amour à un siècle de musique africaine américaine.
Deuxième semaine (10 au 16 mars 2014): Grand angle sur le contrebassiste FRANCOIS GRILLOT
Contrebassiste français, François Grillot depuis les années 80 vit à New York, et lance ses lignes en eaux mouvementées. Il joue avec les musiciens vifs de la ville, tels Matt Lavelle (trompette), Catherine Sikora (saxophone), Daniel Carter (sax, flûte, etc.) ou encore Giuseppi Logan (saxophone). Certains de ses disques furent enregistrés chez lui dans son appartement de Hell’s Kitchen, dans sa cuisine justement, où se côtoient frigo, évier et batterie et micros. L’esprit aventureux du free est partout dans la musique de François Grillot, quand rythmes et mélodies continuent de tracer la voie.
Troisième semaine (17 au 23 mars 2014): Focus sur le disque MUKASHI de ABDULLAH IBRAHIM (Intuition 2013)
Cette année, Abdullah Ibrahim (que l’on appelait il y a très très longtemps Dollar Brand) aura 80 ans. Ce pianiste, également flûtiste et saxophoniste soprano, n’a pourtant pas encore tout dit. Depuis quelques années il sort de beaux disques sur le label allemand Intuition. Du dernier en date, Mukashi, Philippe Méziat put écrire : « Cette musique a conservé une force peu commune, et s’instille dans votre vie de façon à y laisser quelque chose d’indélébile. En même temps, elle ne s’impose par aucune tentation virtuose ou grandiloquente. »
Quatrième semaine (24 au 30 mars 2014): Focus sur le disque ST JAMES INFIRMARY de BENJAMIN DUBOC (Improvising Beings 2014)
En avril 2013, à Bignac, dans l’église Saint Martin, Benjamin Duboc jouait deux longs morceaux de 20 minutes, tels deux poumons qui inspirèrent / expirèrent la belle respiration du jazz. Le traditionnel Saint James Infirmary Blues, que popularisait Armstrong à la fin des années 20 précède Saint-Martin, composition de Benjamin Duboc lui-même. Du blues joué aux Etats Unis il y a un siècle à ce qui se joue ici et maintenant sous les doigts de Duboc, il n’y a qu’un souffle.