Playlist du 17 mai 2013

PROGRAMMATION DU 3ème JAZZ A PART FESTIVAL

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JEUDI 23 MAI // 20H30 // ABBATIALE SAINT- OUEN // ROUEN

DIDIER PETIT (violoncelle solo)

>>> LA TOUR DE BABEL (Didier Petit. Don’t Explain. Buda Musique 2009) – 4’00’’

SAMEDI 25 MAI // 20H00 // CINEMA OMNIA REPUBLIQUE // ROUEN

STEPHAN OLIVA (piano solo)

suivi de la projection de VERTIGO (Sueurs froides, Alfred Hitchcock, 1958)

>>> VERTIGO SUITE (Stéphan Oliva. Lives Of Bernard Herrmann. SansBruit 2010) – 15’40’’

JEUDI 30 MAI // 20H30 // CLUB LE 106 // ROUEN

FAMOUDOU DON MOYE – SONNY SIMMONS DUO

Famoudou Don Moye (batterie et percussions) / Sonny Simmons (saxophone alto et cor anglais)

>>> SANGAREDI (Art Ensemble Of Chicago. Tribute To Lester. ECM 2003) – 7’40’’

>>> CONGO CALL (Prince Lasha Quintet feat. Sonny Simmons. The Cry!. Contemporary 1962) – 5’05’’

JACQUES COURSIL TRIO

Jacques Coursil (trompette) / Benjamin Duboc (contrebasse) / Didier Lasserre (batterie)

>>> TAGALOO GEORGIA (Jacques Coursil. Trail Of Tears. Emarcy 2010) – 4’45’’

VENDREDI 31 MAI // 18H00 // GALERIE PHOTO DU PÔLE IMAGE// ROUEN

DIDIER LASSERRE (cymbale et tambour – solo)

>>> AU DÉPART, LES OISEAUX (Free Unfold Trio. Ballades. Ayler Records 2009)  - 7’50’’

Jazz A Part Festival: demandez le programme !

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Vendredi 17 mai 2013

Spéciale JAZZ A PART FESTIVAL (Rouen – 23, 25, 30 et 31 mai) – Panorama de la programmation

Cette émission, une petite semaine avant le début du festival Jazz A Part, en étudiera consciencieusement la programmation, à l’occasion de sa troisième édition. A l’affiche, donc : Didier Petit (Don’t Explain – violoncelle solo), Stéphan Oliva (Ghosts of Bernard Herrmann – piano solo) et Didier Lasserre (Sur Quelques Surfaces Vacantes – percussions solo), Famoudou Don Moye & Sonny Simmons duo, Jacques Coursil trio. Avant l’émission, pour en savoir plus : http://jazzapartfestival.blogspot.fr/

Les trajectoires de Don Cherry

DonCherry

Si la trajectoire de Don Cherry devait être, en son entame, rectiligne, égrenant les attendus repères chrono-biographiques, elle adoptera vite la courbe comme motif, l’arrondi du point d’interrogation, la sinuosité des vents et courants, la circularité à l’instar de la planète qu’il n’aura de cesse d’arpenter curieusement.

De la ligne droite liminaire, rappeler donc quelques marqueurs…

1936 : naissance métissée de Donald Cherry en Oklahoma d’un père noir américain et d’une mère indienne chocktaw.

1940 : installation de sa famille à Los Angeles, où le jeune Donald apprendra le piano et la danse.

1948 : apprentissage de la trompette.

1951 : participation aux formations de Red Mitchell, Wardell Gray et Dexter Gordon

1957 : rencontre déterminante avec Ornette Coleman.

On connaît la suite. Les mélodies étranges, gaies et tristes à la fois du saxophoniste alto se pareront toujours du son acide de la trompette de Don Cherry. Du moins jusqu’en 1962, date à laquelle Cherry, fort de quelques incartades avec Coltrane et Lacy, quittera Coleman et s’associera à Sonny Rollins. En 1964, Don Cherry s’invite régulièrement dans l’orchestre d’Albert Ayler et c’est au sein de celui-ci qu’il se rend souvent en Europe, où il décidera de s’installer définitivement. Au mitan des années 60 Don Cherry devient le capitaine d’un équipage international : son quintet comprend le saxophoniste argentin Gato Barbieri, le batteur italien Aldo Romano, le contrebassiste français Jean-François Jenny-Clark et le claviériste allemand Karl Berger. En 65 et 66, Don Cherry retrouve New York pour offrir au label Blue Note trois chefs d’œuvre d’un jazz attentif aux mélodies comme aux libres échappées belles.

La ligne alors se brise, ou plus exactement se pulvérise en d’innombrables flèches poursuivant chacune leur trajectoire. La terre est ronde aussi, immanquablement, Cherry retrouvera Coleman sur sa route régulièrement. Coleman le frère, le mentor, le repère. Entre temps, Don Cherry aura joué de tout et avec tous, et retenu du jazz l’art de l’improvisation, le geste de la rencontre, la surprise et l’inattendu faits musique.

Le jazz militant d’Old and New Dreams (où il retrouve ses compagnons des orchestres colemaniens) et du Liberation Music Orchestra (où il retrouve tous les musiciens les plus passionnants de la new thing), la musique-esperanto de Codona, la contemporanéité de Josef Penderecki, les dialogues avec Ed Blackwell ou Latif Khan ne sont que quelques traces du passage de l’insaisissable Don Cherry en quelques endroits identifiés de la planète. États-Unis, Europe, Inde, Turquie, Atlas, Afrique noire, Scandinavie… Cornet, trompette de poche, chant, piano, flûtes, mélodica, percussions… C’est finalement en Espagne, à Malaga, que Don Cherry termina son périple le 19 octobre 1995. C’est ici que les trajectoires multiples se réunirent enfin, pour ne former qu’un souffle, le dernier de Donald Cherry.

Playlist du 10 mai 2013

chant possibles

ROBY GLOD QUARTET. OP DER SCHMELZ LIVE (Nemu Records 2013)

Nazar – 6’10’’

RODRIGO AMADO MOTION TRIO + JEB BISHOP.

THE FLAME ALPHABET (Not Two 2012)

The Healing – 4’25’’

ROB BROWN TRIO. SOUNDS (Clean Feed 2007)

Tibetan Folk Song – 8’45’’

THE CONVERGENCE QUARTET. SONGS / DANCE (Clean Feed 2010)

Kudala (Long Ago) – 4’35’’

GIANNI LENOCI HOCUS POCUS 4. EMPTY CHAIR (Silta Records 2013)

Spell – 8’45’’

REMI GAUDILLAT. LE CHANT DES POSSIBLES (IMR 203)

Jeux d’Ombres – 3’05’’

REMI GAUDILLAT. LE CHANT DES POSSIBLES (IMR 203)

Rien En Face – 3’55’’

REMI GAUDILLAT. LE CHANT DES POSSIBLES (IMR 203)

Lune Triste – 3’25’’


Le Chant des Possibles

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Vendredi 10 mai 2013

Histoire et actualité du jazz + focus sur le disque LE CHANT DES POSSIBLES de REMI GAUDILLAT (Label IMR 2013)

Quatre souffleurs qui partent à la découverte du « chant » des possibles. Se faisant tour à tour big band, quatuor à cordes, fanfare ou formation rock, sans pour autant perdre la cohésion d’un son acoustique et original, le quartet prend toutes les libertés, se servant de mélodies chaleureuses et aventureuses comme autant de phares dressés au gré de compositions à la beauté sereine.

Ce quartet, initié par le trompettiste Rémi Gaudillat, témoigne de son goût pour les formations originales et inouïes, ainsi que pour les musiques savamment populaires. Aux sonorités cuivrées des trompettes et trombone, il associe la chaleur boisée de la clarinette basse, pour une formule privilégiant la richesse des timbres et la recherche des contrastes sonores, passant de la suggestion intimiste et « chambriste » d’un quatuor à cordes à l’explosion collective et l’enthousiasme joyeusement désordonné d’une fanfare new-orleans.

Playlist du 3 mai 2013

HISTOIRE ET ACTUALITÉ DU JAZZ + FOCUS SUR LE LIVRE « FENÊTRE DISSIMULÉE » DE CHIM NWABUEZE

Ronnie Boykins - The Will Come, Is Now

WADADA LEO SMITH’S MBIRA.

DARK LADY OF THE SONNETS (Tum records 2011)

Zulu Water Festival – 6’25’’

SONIC LIBERATION FRONT. JETWAY CONFIDENTIAL (High Two 2012)

Umami – 9’20’’

SUN RA & HIS ARKESTRA. SUPER-SONIC JAZZ (Saturn 1956)

India – 4’50’’

SUN RA.

HELIOCENTRIC WORLDS VOL. 3 – THE LOST TAPES (ESP 1965 / 2005)

World Worlds – 5’05’’

RONNIE BOYKINS. THE WILL COME, IS NOW (ESP 1975)

The Will Come, Is Now – 12’25’’

CHIM NWABUEZE. FENÊTRE DISSIMULEE (Livre disque L’Harmattan 2012)

Double Saw 1 – 2’10’’

CHIM NWABUEZE. FENÊTRE DISSIMULEE (Livre disque L’Harmattan 2012)

Chant Libre 1 – 1’35’’

CHIM NWABUEZE. FENÊTRE DISSIMULEE (Livre disque L’Harmattan 2012)

Inner Seas (duo pour scie et harpe de piano) – extrait: 6’00’’


Lame sonore

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Vendredi 3 mai 2013

Histoire et actualité du jazz + focus sur le livre – disque

FENÊTRE DISSIMULEE de CHIM NWABUEZE (Editions L‘Harmattan 2012)

Chim Nwabueze est un poète new yorkais qui vit depuis plusieurs années en France. Outre l’écriture, il pratique la scie musicale, instrument dont il explore tous les possibles, en évitant soigneusement tout jeu décoratif ou exotique. Ici, avec Fenêtre Dissimulée, Chim Nwabueze nous offre un recueil de poèmes et réflexions que lui inspire la scie musicale, ainsi qu’un disque nous présentant le joueur de lame sonore seul ou en belle compagnie (Joëlle Léandre, Tatsuya Nakatani, Sylvie Menta).