Vendredi 28 mai 2013

Histoire et actualité du jazz + focus sur le disque

MELODIC ART-TET du quartet ART-TET (NoBusiness Records 1974 /2013)

Après la parution d’un concert inédit d’un autre combo de luxe emmené par le trompettiste Ahmed Abdullah (The Group  avec Marion Brown et Billy Bang), voici que NoBusiness Records nous offre à nouveau une session inédite d’un autre groupe du trompettiste new-yorkais, le Melodic Art-Tet (qu’il anime aux côtés de Charles Brackeen). Enregistré le 15 octobre 1974, cet enregistrement inespéré sort enfin en disque !

Vendredi 21 juin 2013

Grand angle sur le disque MOSHI TOO (Unrealised tapes recorded in Africa 1969-70) de BARNEY WILEN (Sonorama 2013)

« En 1969, Barney Wilen s’embarque avec quelques amis et compères dans une expédition qui fera date. Il s’agit d’un voyage ethno-musicologique en Afrique, d’une recherche éperdue de sons, de couleurs, de racines, de formes, de modes (de vie), d’une échappée vers l’inconnu. Couper les ponts, quitter l’Europe, quitter le jazz, conquérir l’ailleurs, se fondre dans un autre espace-temps… » Voici ce qu’écrivait en 1995 Thierry Jousse lors de la réédition de ce grand disque solaire qu’est Moshi. Aujourd’hui paraissent en ce Moshi Too de nombreux enregistrements qui n’avaient pas été gardés lors de la parution du disque en 1972. Jazz A Part, en cette occasion, revient sur l’aventure Moshi, avec le témoignage exceptionnel de Caroline de Bendern, compagne de Wilen embarquée dans le voyage, qui se souvient près de 45 ans plus tard…

Vendredi 14 juin 2013

Histoire et actualité du jazz + focus sur le disque I REMEMBER CHET de ERIC LE LANN (Bee Jazz 2013)

C’est dans la configuration du trio trompette / contrebasse / guitare, formation qu’affectionnait particulièrement Chet Baker, que Eric Le Lann se décide enfin à rendre hommage à Chet, dont il fut l’ami pendant 10 ans, avec qui il joua, et qui imprima sur lui une influence déterminante.

« Ici, dans chaque thème, à chaque instant, c’est l’esprit, le fantôme, l’ombre vivante de Chet qui nous frôle. Précisons-le, histoire d’éviter tout malentendu : ni « revival », ni recréation de la musique de Chet Baker sur cet I Remember. C’est pour cela qu’on peut y reconnaître, voire y ressentir sa présence, et que le disque est plus qu’une évocation, et bien plus qu’un hommage. » (Michel Arcens, Citizen Jazz)