Rencontre entière !

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Vendredi 1er mars 2013

Histoire et actualité du jazz + focus sur le disque LIVE AT TOTAL MEETING de C. ZINGARO / J.-L. CAPPOZZO / J. BOURDELLON / N. LELIEVRE

« Entre l’Histoire représentée par le violoniste, la pleine maturité assumée par le flûtiste ou le trompettiste et le futur vibrant dans chaque frappe du percussionniste, c’est toute la liberté de l’improvisation qui transparaît ici, dans la moindre interaction, le plus léger souffle, la plus discrète référence à l’univers singulier de chacun. En effet, l’individu n’est pas soluble dans le collectif, comme on s’en rend très vite compte à l’écoute de tels échanges, et le groupe fonctionne comme la somme, le produit, voire la puissance des unités qui le composent sans jamais perdre une once de leur intégrité ni renoncer à la plus infime parcelle de désir créatif. Cela joue donc beaucoup, loin du silence et de ses doutes, dans le bouillonnement permanent d’une inventivité constante uniquement fondée sur le rapport à l’autre et la perméabilité des rôles. » Joël Pagier (Improjazz)

Playlist du 22 février 2013

HISTOIRE ET ACTUALITE DU JAZZ + FOCUS SUR LE DISQUE « DESORDRE » DE HELENE LABARRIERE

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DONALD BYRD. Slow Drag (Blue Note 1967)

Slow Drag – 9’40’’

SAM RIVERS. Dimensions And Extensions (Blue Note 1967)

Precis – 5’15’’

ALICE COLTRANE. Journey In Satchidananda (Impulse! 1970)

Journey In Satchidananda – 6’30’’

ABDULLAH IBRAHIM. Banyana (Enja 1976)

Ishmael – 6’10’’

CHICO FREEMAN. Chico (India Navigation 1977)

Moments (Part 1: Generation) – 7’30’’

HELENE LABARRIERE. Désordre (Innacor 2013)

Le Pouvoir de Loc’ha – 8’55’’

HELENE LABARRIERE. Désordre (Innacor 2013)

Désordre – 5’50’’

Hélène Labarrière et le chaos du monde

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Vendredi 22 février 2013

Histoire et actualité du jazz + focus sur le disque DESORDRE de HELENE LABARRIERE

Laissons Hélène Labarrière nous décrire elle-même ce disque Désordre

« Désordre. Un groupe. Quatre musiciens qui travaillent ensemble depuis de longues années. Une force commune. Quatre musiciens qui collectivement et séparément tricotent et détricotent leurs certitudes. Continuer, Insister. Pas de règles immuables. Improviser. Écrire. Le temps passe. Changer. Échanger. Les rencontres faites ailleurs nourrissent le projet. Avancer. Persister. Dans le chaos du monde, quelle musique peut-exister ? Confusion. Désordre. Un son. Quatre musiciens : François Corneloup, Hélène Labarrière, Christophe Marguet, Hasse Poulsen. »

Playlist du 15 février 2013

HISTOIRE ET ACTUALITÉ DU JAZZ + FOCUS SUR LE DISQUE « IN A SUGGESTIVE WAY » DE BRUNO TOCANNE

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Quelques cordes

Claude TCHAMITCHIAN Quartet. Ways Out (Abalone 2012)

Lost By Yourself (3’25’’)

Raymond BONI & Joe McPHEE. Voices and Dreams (Emouvance 2001)

Voices I (7’10’’)

Raymond BONI Fortuna 21 Octet. Terronès Suite Andalouse (Blue Marge 2004)

Tiene Alma El Camino Del Tiempo (7’30’’)

Noël AKCHOTE. Buenaventura Durruti (Nato 1996)

Angels (from Guernica) (1’30’’)

Bernard SANTACRUZ. Lenox Avenue (Rude Awakening 2008)

White Horses (2’00’’)

Guillaume ROY. From Scratch (Emouvance 2013)

Mémoire Fictive (5’20’’)

Paul MOTIAN. Conception Vessel (ECM 1973)

Georgian Bay (7’25’’)

Focus sur le disque In a suggestive way de Bruno Tocanne

Bruno TOCANNE. In A Suggestive Way (IMR 2012)

Bruno Rubato (3’35’’)

Bruno TOCANNE. In A Suggestive Way (IMR 2012)

Firely (5’20’’)

Bruno TOCANNE. In A Suggestive Way (IMR 2012)

Frémissement (5’45’’)


Bruno Tocanne: l’art de la suggestion

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Vendredi 15 février 2013

Histoire et actualité du jazz + focus sur le disque IN A SUGGESTIVE WAY du batteur BRUNO TOCANNE

« Le sens de l’écoute et du partage associé à une commune conception du silence dans la musique, signe la réussite de ce quartet de musiciens plus qu’avertis et du premier album qu’ils produisent ensemble. In a suggestive way est l’œuvre de quatre esthètes en quête d’infinie plénitude. La suggestion est l’esprit phare, si l’on accepte l’oxymore, de leur dialogue, comme l’indique le titre de l’album. Phare en effet car c’est cet art de dire sans vraiment dire qui illumine cette musique, cette manière d’insuffler une dynamique presqu’à l’insu des autres musiciens, qui s’y accrochent alors avec le plus naturellement du monde, ou alors d’infuser un jeu de couleurs inhabituelles en ménageant des contrastes infiniment nuancés. (…) Que In a suggestive way soit officiellement dédié à Paul Motian n’a rien de surprenant. C’est un très bel hommage. »  Lorraine SOLIMANE in Jazz Magazine

Playlist du 8 février 2013

HISTOIRE ET ACTUALITE DU JAZZ + FOCUS SUR LES DISQUES D’IVO PERELMAN SUR LEO RECORDS


IVO

Butch MORRIS. In Touch… But Out Of Reach (Kharma 1978)

Iris Sun – 4’15’’

Peter KOWALD / Butch MORRIS / Sainkho NAMTCHYLAK.

When The Sun Is Out You Don’t See Stars (FMP 1992)

A Thousand Years Etc.- 4’10’’

Saadet TURKÖZ / Giovanni MAIER / Zlatko KAUCIC.

Zarja-Tay (Rudi Records 2012)

Kanat – 3’10’’

Giuseppi LOGAN. The Giuseppi Logan Project (Mad King Edmund 2012)

Satin Doll – 5’10’’

Giuseppi LOGAN. The Giuseppi Logan Quintet (Tompkins Square 2010)

Over The Rainbow – 4’15’’

John TCHICAI / Reggie WORKMAN / Andrew CYRILLE.

Witch’s Scream (Tum Records 2006)

My Lady Lodie – 6’40’’

Ivo PERELMAN / Matt SHIPP / Gerald CLEAVER.

The Foreign Legion (Leo Records 2012)

Mute Singing, Mute Dancing – 5’35’’

Ivo PERELMAN with Sirius Quartet.

The Passion According G.H. (Leo Records 2012)

Part 1 – 7’15’’

Ivo PERELMAN Quartet. The Hour Of The Star (Leo Records 2011)

Singing The Blues – 8’00’’


Ivo sur Leo

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Vendredi 8 février 2013

Histoire et actualité du jazz + focus sur les disques du saxophoniste IVO PERELMAN sur le label LEO RECORDS

La complicité qui unit le saxophoniste brésilien Ivo Perelman au label anglais Leo Records remonte à 15 ans maintenant, et a fait naître plus de 20 disques. La cadence de ces naissances semble s’accélérer depuis deux ans. A défaut de les embrasser tous, Jazz A Part évoquera une poignée de ces disques précieux aux pochettes peintes par le musicien lui-même, qui illustrent à la fois le sillon singulier creusé par Perelman en même temps que sa volonté de se confronter à toutes les altérités.

Tchangodei / Steve Lacy / Oliver Johnson « L’Arc (The Bow) »

Tchangodei / Steve Lacy / Oliver Johnson

L’Arc (The Bow)

Volcanic Records 1984 (réédition 2012)

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Tchangodei, en béninois, signifie le Tonnerre, la Foudre. Tchangodei est pianiste, et sa musique est incarnée en une vingtaine de disques, joués en compagnie de musiciens de très haut niveau, aux univers profondément originaux : Archie Shepp, Mal Waldron, Louis Sclavis, Sonny Simmons, Sunny Murray, Itaru Oki, Kent Carter… Ou encore Steve Lacy et Oliver Johnson, comme sur The Bow, disque gravé en trio en 1984 et qui reparait aujourd’hui.

Ne pas compter sur cette réédition pour dissiper quelques peu la brume qui entoure le pianiste. Pour seules notes de pochette, Tchangodei rend hommage à son ami cher, le percussionniste Oliver Johnson,  disparu en de tristes circonstances en 2002.

Ne pas chercher que l’Afrique dans sa musique, mais aussi l’exil.

Ne pas chercher de tradition dans sa démarche : l’autodidacte joue d’un piano sans ascendance, ou alors celle de figures solitaires telles Monk (l’itération, les trous) et Cecil Taylor (le flux, les blocs).

Sous ce titre, L’Arc, trouvons The Bow, augmenté de deux morceaux dialogués avec le contrebassiste Henri Texier, et un autre avec Oliver Johnson.

Dès le premier morceau, on saisit ce que Tchangodei appelle de ses vœux : « l’urgence vitale ». Le trio avance décidé, sous l’impulsion irrésistible et sans cesse relancée d’Oliver Johnson. La complicité entre le pianiste et le percussionniste est sidérante, et Steve Lacy n’a plus, alors, qu’à se laisser porter par la vague, se glisser dans quelque anfractuosité puis retrouver l’air à grandes goulées. Les six titres qui suivront ce premier morceau, nommé the Bow et laissant ainsi son empreinte sur ce qui sera alors joué,  offriront de contrastées perspectives : piano solaire et irisé ou orageux et électrisé, saxophone soprano chantant ou se déréglant, batterie jouée à mains nues ou par le bois percutée.

Rarement, dans un disque, tendresse et tourment ne s’étaient si avidement recherchés et si heureusement trouvés. C’est, à vrai dire, une sorte de miracle.

Playlist du 1er février 2013

Le « Petit dictionnaire incomplet des incompris » de Alain Gerber

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ANTHONY ROBERT “TONY” ORTEGA, dit “Batman” (né en 1928)

Anthony Ortega. On Evidence, Evidence 1992

Warm Canto – 6’30’’

EDWARD “SONNY” STITT (1924 – 1982)

Sonny Stitt. Stitt Plays Bird (Atlantic 1963)

Parker’s Mood (4’20’’)

CONRAD HENRY KIRNON, DIT CONNIE KAY (1927 – 1994)

Modern Jazz Quartet. Patterns (United Artists 1959)

Odds Against Tomorrow (3’35’’)

ANDREW HILL (1937 – 2007)

Andrew Hill. Point Of Departure (Blue Note 1964)

Dedication (6’40’’)

KENNY DORHAM (1924 – 1972)

Joe Henderson. Page One (Blue Note 1963)

Blue Bossa (7’55’’)

JAMES RALPH SPALDING JUNIOR (né en 1937)

David Murray. Octet Plays Trane (Justin Time 2000)

India (8’45’’)

JAMES GEORGE “JIMMY” ROWLES (1918 – 1996)

Gerry Mulligan Meets Ben Webster (Verve 1959)

The Cat Walk (5’40’’)