Programme de mai 2014

Qu’il soit classique, contemporain, mystique, engagé, libre, en colère, en paix, nomade, curieux… le jazz est l’invité de Jazz A Part sur 7 stations de radios francophones.
Émissionsen écoute et podcast après le direct sur http://jazzapart.free.fr

HDR (99.1 Rouen – vendredi 20h) / Principe Actif (102.4 Evreux – vendredi 20h) / RTF (95.4 Limoges– jeudi 21h) / L’autre radio (107.9 Château-Gontier – mardi 19h) / Radio Résonance (96.9 Bourges – dimanche 21h30) / YouFM (106.9 Mons – dimanche 22h00) / Campus Toulouse (94.0 Toulouse – samedi 12h00)

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Première semaine (28 avril au 4 mai 2014)

Focus sur le disque MOBILISATION GENERALE – Protest and Spirit Jazz from France 1970-76 (Born Bad records 2014)

Born Bad records nous fait un beau cadeau en éditant ce recueil de morceaux baignés de l’air du temps post 68, quand toutes les utopies (politiques, musicales) étaient permises. Brigitte Fontaine, François Tusques, l’Art Ensemble of Chicago (alors en résidence à Paris), ainsi que d’autres formations moins connues, jouent avec irrévérence et passion, sans se prendre au sérieux mais offrant, définitivement, de réels moments de grâce.

Deuxième semaine (5 au 11 mai 2014)

Grand Angle sur le JAZZ A PART FESTIVAL (Free Music For Free People) – 4ème édition – Rouen du 17 au 24 mai 2014

Le festival s’ouvrira avec la musique d’Iva Bittova, à la confluence du jazz, des musiques improvisées, de la musique classique et de la musique traditionnelle. Espéranto musical, l’art d’Iva donnera le ton, celui d’une musique sans visa, d’un folklore imaginaire. C’est justement ce que poursuit l’ARFI (Association pour la Recherche d’un Folklore Imaginaire), conviée ensuite, à travers sa formation historique : le Workshop de Lyon. Sur les films presque centenaires de Charles Chaplin, Buster Keaton et Laurel et Hardy, le quartet soufflera ses incomparables et irrésistibles mélodies libertaires. Auparavant, dans le cadre majestueux de l’Abbatiale Saint-Ouen, la danseuse Marie-Anne Michel se sera jouée de la pesanteur sur les graves de la contrebasse d’Eric Brochard : ce sera le bien nommé spectacle Offrande. La poésie de Chim Nwabueze, ainsi que la sonorité apatride de sa scie musicale, offriront une alternative à la vitesse de notre monde. Cette parenthèse se glanera à la galerie photo du Pôle Image. Au 106, nous en terminerons. Tout d’abord avec la rare Pamelia Kurstin, virtuose du theremin, l’ancêtre des instruments électroniques, de quoi brouiller définitivement les repères spatio-temporels, s’il en demeurait encore après cette semaine de festival. C’est Jacques Thollot, batteur-monde, qui entamera la dernière danse, en une carte blanche. Et aura ainsi fait la synthèse : be-bop et expérimental, acoustique et électronique, multiple et solitaire, nocturne et solaire, Thollot pourrait être, à bien y réfléchir, notre totem.

Troisième semaine (12 au 18 mai 2014)

Focus sur le disque ALCHEMY d’AMIR ELSAFFAR (Pi Recordings 2014)

Né dans l’Illinois près de Chicago d’une mère américaine et d’un père irakien, Amir ElSaffar place sa musque au cœur de cette rencontre : son jazz très libre puise dans les musiques arabes sa source d’inspiration. C’est en quintet qu’il sort aujourd’hui son cinquième album. On l’y trouve aux côtés du saxophoniste norvégien Ole Mathisen, du pianiste anglais John Escreet, du contrebassiste français François Moutin et du batteur américain Dan Weiss.

Quatrième semaine (19 au 25 mai 2014)

Grand Angle sur le saxophoniste SAM RIVERS

Pour cause de Jazz A Part Festival battant son plein, sera sur les ondes proposée une rediffusion d’une ancienne émission datant du 9 mars 2012 qui rendait hommage au saxophoniste américain Sam Rivers (1923 – 2011).

Le 26 décembre 2011 nous quittait le saxophoniste, mais aussi flûtiste, clarinettiste et pianiste Sam Rivers. Il s’était fait connaître dès les années 60 pour livrer sur Blue Note quelques-unes des références les plus aventureuses du label. Rivers savait décoiffer le hard bop d’alors à grand coup de liberté soufflée, et aux côtés d’autres artistes majeurs tels Eric Dolphy, proposait une musique à la fois « in » et « out ». Tête pensante du loft new yorkais le Rivbea, Sam Rivers offrit aux musiciens de free jazz dans les années 70 un havre pour continuer de jouer leur musique et s’affirma alors comme un des défenseurs les plus ardents d’un free jazz mélodique. Cette heure de Jazz A Part lui sera offerte, consacrée, et dédiée.

Cinquième semaine (26 mai au 1er juin 2014)

Grand Angle sur le saxophoniste DAVE LIEBMAN

Pour cause de Jazz A Part Festival battant son plein, sera sur les ondes proposée une rediffusion d’une ancienne émission datant du 15 juin 2012 qui se concentrait sur Dave Liebman.

« Véritable maître du saxophone soprano, pédagogue réputé, inlassable prolongateur de l’héritage coltranien qu’il a réussi à s’approprier sans tomber sous l’emprise de la référence, David Liebman est l’une des fortes personnalités à avoir émergé durant les années 1970 dont le cheminement est riche d’aventures et d’expérimentations. Hors courant tout en étant fortement à l’écoute des musiques de son temps, hors des coteries tout en étant une figure essentielle de la scène new-yorkaise, il est aussi l’un des rares musiciens américains à entretenir des relations fécondes et durables avec un grand nombre de ses confrères européens tout en ayant une activité importante sur le territoire étasunien. » Vincent Bessières.

 

Grand Angle sur le disque « John Coltrane – A Love Supreme » de Dal Sasso – Belmondo Big Band

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A Love Supreme, l’album de studio que Coltrane enregistre en quartette (avec McCoy Tyner au piano, Jimmy Garrison à la contrebasse et Elvin Jones à la batterie), marque en 1964 un tournant à bien des égards. Musicalement, le saxophoniste pousse l’improvisation modale jusqu’aux limites où elle tend vers le free. Mais le disque est aussi un jalon par sa quête d’une spiritualité qui s’exprime notamment dans un poème écrit par Coltrane, sorte d’invocation qu’il traduit en une prière sans mots au saxophone. C’est cette grande page de l’histoire du jazz moderne que revisite le big band all stars codirigé par Lionel Belmondo et Christophe Dal Sasso. 1964-2014 : c’était il y a cinquante ans.

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4ème émission d’avril 2014 (21 au 27 avril)

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Focus sur le disque JOHN COLTRANE – A LOVE SUPREME de DAL SASSO / BELMONDO BIG BAND (Jazz & People 2014)

A Love Supreme, l’album de studio que Coltrane enregistre en quartette (avec McCoy Tyner au piano, Jimmy Garrison à la contrebasse et Elvin Jones à la batterie), marque en 1964 un tournant à bien des égards. Musicalement, le saxophoniste pousse l’improvisation modale jusqu’aux limites où elle tend vers le free. Mais le disque est aussi un jalon par sa quête d’une spiritualité qui s’exprime notamment dans un poème écrit par Coltrane, sorte d’invocation qu’il traduit en une prière sans mots au saxophone. C’est cette grande page de l’histoire du jazz moderne que revisite le big band all stars codirigé par Lionel Belmondo et Christophe Dal Sasso. 1964-2014 : c’était il y a cinquante ans.

 

DAL SASSO / BELMONDO BIG BAND. A LOVE SUPREME (jazz&people 2014)

Introduction – 2’10’’

DAL SASSO / BELMONDO BIG BAND. A LOVE SUPREME (jazz&people 2014)

A Love Supreme (Poem) – 5’25’’

JOHN COLTRANE. A LOVE SUPREME (Impulse! 1965)

Part 1 – Acknowledgement – 7’40’’

DAL SASSO / BELMONDO BIG BAND. A LOVE SUPREME (jazz&people 2014)

Part 2 – Resolution – 6’10’’

THE JOHN COLTRANE QUARTET. AFRICA BRASS (Impulse! 1961)

Greensleeves – 9’55’’

DAL SASSO / BELMONDO BIG BAND. A LOVE SUPREME (jazz&people 2014)

Part 3 – Pursuance – 7’20’’

BELMONDO / YUSEF LATEEF. INFLUENCE (B-Flat recordings 2005)

Iqbal – 5’10’’

 

Focus sur le disque « Sad And Beautiful » de Emler / Tchamitchian / Echampard

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Ce trio « issu », si l’on peut dire, du MegaOctet a pour lui l’avantage de la connivence. La maturité et l’assemblage, patiemment élaborés au fil des concerts, donnent ici sa cohérence à une musique hors du temps. On y retrouve l’énergie rock débridée et les thèmes fracassants du MegaOctet, le temps suspendu des solos d’Emler, la nostalgie lumineuse de l’univers de Tchamitchian, la précision classique d’Echampard. Et à chaque instant, cette force olympienne du silence. Un silence qui se glisse entre les notes, précède les attaques et ponctue les phrases. Un silence en or. (Matthieu Jouan / Citizen Jazz)

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3ème émission d’avril 2014 (du 14 au 20 avril 2014)

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Focus sur le disque SAD AND BEAUTIFUL de EMLER / TCHAMITCHIAN / ECHAMPARD (Label La Buissonne 2013)

Ce trio « issu », si l’on peut dire, du MegaOctet a pour lui l’avantage de la connivence. La maturité et l’assemblage, patiemment élaborés au fil des concerts, donnent ici sa cohérence à une musique hors du temps. On y retrouve l’énergie rock débridée et les thèmes fracassants du MegaOctet, le temps suspendu des solos d’Emler, la nostalgie lumineuse de l’univers de Tchamitchian, la précision classique d’Echampard. Et à chaque instant, cette force olympienne du silence. Un silence qui se glisse entre les notes, précède les attaques et ponctue les phrases. Un silence en or. (Matthieu Jouan / Citizen Jazz)

ANNE HYTTA. DRAUMSYN (Carpe Diem records 2014)

Undrestille II – 2013 – 3’10’’

JOËLLE LEANDRE. NO COMMENT (Red Toucan 2001)

No Comment # 6 – 1995 – 4’50’’

BARRE PHILLIPS. PORTRAITS (Kadima Collective 2010)

I Told You So – 2001 – 6’00’’

CLAUDE TCHAMITCHIAN. ANOTHER CHILDHOOD (Emouvance 2010)

Raining Words – 2009 – 3’50’’

RAYMOND BONI & JOE McPHEE. VOICES AND DREAMS (Emouvance 2001)

Voices I – 2000 – 7’10’’

VIOLETA FERRER & RAYMOND BONI. FEDERICO GARCIA LORCA (Fou records 2014)

La Guitarra – 2011 – 1’10’’

VIOLETA FERRER & RAYMOND BONI. FEDERICO GARCIA LORCA (Fou records 2014)

Romance de la Luna Luna – 2011 – 2’10’’

EMLER / TCHAMITCHIAN / ECHAMPARD. SAD AND BEAUTIFUL (Label La Buissonne 2014)

Last Chance – 2013 – 2’10’’

EMLER / TCHAMITCHIAN / ECHAMPARD. SAD AND BEAUTIFUL (Label La Buissonne 2014)

Tee Time – 7’55’’

EMLER / TCHAMITCHIAN / ECHAMPARD. SAD AND BEAUTIFUL (Label La Buissonne 2014)

Second Chance – 2013 – 3’45’’

ANNE HYTTA. DRAUMSYN (Carpe Diem records 2014)

En Stille – 2013 – 1’45’’

 

Grand Angle sur l’exposition Great Black Music – Partie II

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De la foisonnante exposition de la Cité de la Musique consacrée à toutes les musiques noires, Jazz A Part se concentrera en cette seconde de deux émissions sur quelques épisodes forts du fil historique mis en lumière dans l’expo (2500 av JC : Pyramide Egyptienne ; 350 : Empire du Ghana ; 1718 : La Nouvelle Orleans; 1804: Haïti ; 1850: Underground Railroad ; 1917 : Révolution russe ; 1955 : Bandung ; 1963 : Martin Luther King ; 2005: Katrina).

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2ème émission d’avril 2014 (du 7 au 13 avril 2014)

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Grand Angle sur l’exposition GREAT BLACK MUSIC (Cité de la Musique du 11 mars au 24 août 2014) – 2ème partie

De la foisonnante exposition de la Cité de la Musique consacrée à toutes les musiques noires, Jazz A Part se concentrera en cette seconde de deux émissions sur quelques épisodes forts du fil historique mis en lumière dans l’expo (2500 av JC : Pyramide Egyptienne ; 350 : Empire du Ghana ; 1718 : La Nouvelle Orleans; 1804: Haïti ; 1850: Underground Railroad ; 1917 : Révolution russe ; 1955 : Bandung ; 1963 : Martin Luther King ; 2005: Katrina)

 

SUN RA & HIS ARKESTRA. SUPER-SONIC JAZZ (Saturn 1956)

Medicine for a nightmare (3’50’’)

JOHN CARTER. CASTLES OF  GHANA (Grammavision 1986)

Theme of desperation (4’50’’)

ANDREW LAMB TRIO. NEW ORLEANS TRIO (Engine 2006)

Song of the miracle lives (8’45’’)

CHARLES MINGUS. THE CLOWN (Atlantic 1957)

Haitian fight song (12’00’’)

LANGSTON HUGHES. WEARY BLUES (MGM 1958)

Hey (night) – too blue – ballad of the fortune teller (3’10’’)

JOHN COLTRANE QUARTET. THE COMPLETE AFRICA / BRASS SESSIONS (Impulse 1961 / reed. 1995)

 Song of the underground railroad (6’40’’)

MAX ROACH. CHATTAHOOCHEE RED (Columbia 1981)

The dream – It’s time (extrait 3’20’’)

 

 

Grand Angle sur l’exposition Great Black Music – Partie I

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A partir de la foisonnante exposition de la Cité de la Musique consacrée à toutes les musiques noires (11 mars au 24 août 2014), intitulée « Great Black Music », Jazz A Part se concentrait en cette première de deux émissions sur six voix témoins (John Coltrane, Miriam Makeba, George Lewis, Joseph Jarman et l’Art Ensemble of Chicago, Duke Ellington, Billie Holiday).

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1ère émission d’avril 2014 (31 mars au 6 avril 2014)

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Grand Angle sur l’exposition GREAT BLACK MUSIC (Cité de la Musique du 11 mars au 24 août 2014) – 1ère partie

De la foisonnante exposition de la Cité de la Musique consacrée à toutes les musiques noires, Jazz A Part se concentrera en cette première de deux émissions sur six voix (John Coltrane, Miriam Makeba, George Lewis, Joseph Jarman et l’Art Ensemble of Chicago, Duke Ellington, Billie Holiday)

ART ENSEMBLE OF CHICAGO. Odwalla Theme – 5’05’’

Coming Home Jamïca, Atlantic, 1998

DUKE ELLINGTON. Black, Brown and Beige Part II – 6’15’’

Black, Brown and Beige, Columbia, 1956

BILLIE HOLIDAY. Strange Fruit – 2’40’’

Commodore Master Takes 1939 -1944, Commodore

MIRIAM MAKEBA. Umhome – 2’55’’

The World Of Miriam Makeba, RCA Victor, 1963

JOHN COLTRANE. Lonnie’s Lament – 11’45’’

Crescent, Impulse, 1964

JOHN ZORN / GEORGE LEWIS / BILL FRISELL. Blues, blues, blues – 4’15’’

News For Lulu, Hatology , 1988

ART ENSEMBLE OF CHICAGO. Prayer For Jimbo Kwesi – 9’45’’

The Third Decade, ECM, 1984