Focus sur le disque Anti Rubber Brain Factory & Hmadcha

Présente dans tout le Maroc, la confrérie des Hmadcha s’inscrit dans la tradition du soufisme populaire, et sont détenteurs de la précieuse science de la transe. Avec certains de ses membres, les musiciens de Anti Rubber Band Factory ont lors d’un concert donné à Essaouira revisité le « Rituel de la Hadra (présence) ».

L’évocation de ce très beau disque fut le point d’orgue d’une émission qui arpenta le continent africain.

 

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La playlist

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1ère émission de décembre 2013 (du 2 au 8 décembre 2013)

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Focus sur le disque ANTI RUBBER BRAIN FACTORY & HMADCHA  « LIVE AT ESSAOUIRA» (ARBF 2013)

Présente dans tout le Maroc, la confrérie des Hmadcha s’inscrit dans la tradition du soufisme populaire, et sont détenteurs de la précieuse science de la transe. Avec certains de ses membres, les musiciens de Anti Rubber Band Factory ont lors d’un concert donné à Essaouira revisité le « Rituel de la Hadra (présence) ».

L’évocation de ce très beau disque fut le point d’orgue d’une émission qui arpenta le continent africain.

 

KEITH JARRETT. NO END (ECM 1986/2013)

Part XI – 4’05’’

WILLIAM PARKER / JOE MORRIS / HAMID DRAKE. ELOPING WITH THE SUN (Riti records 2002)

Sand Choir (extrait) – 4’00’’

WILLIAM PARKER & HAMID DRAKE. SUMMER SNOW (Aum Fidelity 2007)

Earth – 3’00’’

WILLIAM PARKER. LONG HIDDEN: THE OLMEC SERIES (Aum Fidelity 2006)

Long Hidden Part Three – 3’10’’

ART BLAKEY & THE AFRO-DRUM ENSEMBLE. THE AFRICAN BEAT (Blue Note 1962)

Love, The Mistery Of – 9’20’’

KARL BERGER & EDWARD BLACKWELL. JUST PLAY (Quark 1979 – Emanem 2000)

Wood And Skin Works – 12’20’’

ANTI RUBBER BRAIN FACTORY & HMADCHA. LIVE AT ESSAOUIRA (ARBF 2013)

Ezzahrawouiya – 8’15’’

ANTI RUBBER BRAIN FACTORY & HMADCHA. LIVE AT ESSAOUIRA (ARBF 2013)

Aïta – 3’50’’

Joe Morris – Camera

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Camera
ESP-Disk, 2010

Les musiciens qui pratiquent l’improvisation, nous confie Joe Morris, sont comme des appareils photographiques, fixant le fugitif instant présent, stoppant le cours du temps, offrant une permanence et une forme aux assemblages aléatoires de tons. Alors, le musicien fait acte, au sens littéral, de révélation.

Voici en quelques mots le propos de Camera, disque que le guitariste Joe Morris fait paraître aujourd’hui sur le label ESP. Enregistré en avril 2010, Camera fut enregistré en quartet. On retrouve à ses côtés le très fidèle batteur Luther Gray. Aussi, aux cordes électriques de la guitare de Morris s’ajoutent celles, acoustiques, du violon de Katt Hernandez et du violoncelle de Junko Fujiwara Simons.

Pour emprunter l’image chère à Morris, on pourrait dire que le guitariste et le batteur recréent en leur dialogue musical les conditions de la création photographique : la lumière du jeu de Morris se faufile dans les ouvertures offertes par Gray, dont les rythmes battus offrent d’infinies variations de vitesse. Violon et violoncelle tissent une toile sombre et dense, chambre noire ou « camera obscura », qui permettra aux deux autres d’épanouir et fixer leurs explorations des possibles.

Le jeu de Morris est ici, comme toujours ailleurs, tout de suite identifiable : les notes coulent, nettes et claires, sans effets et égrenées une à une, telles une source fraîche et intarissable… Morris, encore une fois, joue « au naturel ». La complicité qui l’unit à Luther Gray est éclatante, et constitue un tel enchantement (en témoigne un « Evocative shadows » aux élégantes lignes de fuite) que l’on pardonne bien vite à Morris quelques bavardages superflus (le regrettable « Reflected object» et sa composition maladroite). Le jeu de la violoniste et de la violoncelliste, parfaits de mystère maîtrisé (« Patterns on faces »), offrent au tout une belle cohérence.

La musique naturelle de Joe Morris

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Vendredi 18 juin 2010

GRAND ANGLE SUR LE CONTREBASSISTE ET GUITARISTE JOE MORRIS

Guitariste lumineux ou contrebassiste véloce, leader ou accompagnateur, toujours très attachée à la mélodie jusque dans ses projets les plus expérimentaux, « Joe Morris, qui joue une musique absolument honnête, intègre et “naturelle“, s’inscrit définitivement parmi les grands guitaristes, et musiciens, de notre époque. » (Thierry Giard, rédacteur du blog Culture Jazz)