2ème émission de mars 2014 (du 10 au 16 mars 2014)

GiuseppiLogan

Grand angle sur le contrebassiste FRANCOIS GRILLOT

Contrebassiste français, François Grillot depuis les années 80 vit à New York, et lance ses lignes en eaux mouvementées. Il joue avec les musiciens vifs de la ville, tels Matt Lavelle (trompette), Catherine Sikora (saxophone), Daniel Carter (sax, flûte, etc.) ou encore Giuseppi Logan (saxophone). Certains de ses disques furent enregistrés chez lui dans son appartement de Hell’s Kitchen, dans sa cuisine justement, où se côtoient frigo, évier et batterie et micros. L’esprit aventureux du free est partout dans la musique de François Grillot, quand rythmes et mélodies continuent de tracer la voie.

 

MATT LAVELLE. GOODBYE NEW-YORK, HELLO WORLD (Music Now ! 2011)

Endings And Beginnings – 9’35’’

GIUSEPPI LOGAN. THE GIUSEPPI LOGAN QUINTET (Tompkins Square 2010)

Around – 7’30’’

BERN NIX QUARTET. NEGATIVE CULPABILITY (56 Kitchen Records 2013)

Furniture Music – 7’05 »

FRANCOIS GRILLOT. CONTRABAND (56 Kitchen Records 2011)

Blues In F – 8’30’’

JEFF PLATZ / DANIEL CARTER / FRANCOIS GRILLOT / FEDERICO UGHI. PAST & PRESENT FUTURES (Glitch records 2013)

Begin – 8’15’’

MATT LAVELLE. GOODBYE NEW-YORK, HELLO WORLD (Music Now ! 2011)

Mi Manchi – 3’15’’

 

 

Elan Mehler Trio « Being There, Here »

Elan Mehler Trio « Being There, Here »

Elan Mehler (piano), Max Goldman (batterie), Tod Hedrick (contrebasse)

Challenge Records 2013

Chronique parue dans Citizen Jazz

elan mehler trio

 

De la mélodie : l’esquisse. Son ombre, projetée, jouée par les vents.

Ostinato, le piano tâtonne, progresse, cerne la mélodie, aidé par l’archet de la contrebasse et les balais de la batterie. La mélodie poursuivie, c’est celle de Duke Ellington, In A Sentimental Mood. En plus d’être signé par l’un des plus grands compositeurs de la musique africaine américaine, ce thème fut repris par bien des maîtres.

 

Les poursuivants, ce sont les musiciens du trio d’Elan Mehler, pianiste basé à Brooklyn. Aux deux tiers de ce morceau augural, la mélodie est attrapée. Son essence, en tout cas.  Mehler, à l’instar de Bill Evans, tisse des fils entre Amérique et Europe, et mêle au jazz la langueur abstraite du Vieux Continent. « Being There, Here »,  « Etre là, ici » pourrait aussi se lire ainsi, et bien sûr comme la qualité première de toute musique, sa capacité (ici parfaitement appliquée) de faire s’évanouir l’ici, oublier le maintenant.

 

Les musiciens ici (et là) : Elan Mehler  au piano, Tod Hedrick à la contrebasse et Max Goldman à la batterie, se connaissent bien et jouent depuis longtemps ensemble. Duke Ellington, le trio y reviendra à deux reprises : un thème en clôture (Solitude) et un autre en plein milieu du set (Reflections In D). La référence, ainsi, est dite. Et les trois plus beaux moments du disque proposés. D’autres reprises, bien sûr, émaillent ce disque, témoignage d’un concert donné en Suisse. Bemsha Swing de Thelonious Monk, Yes Indeed de Sy Oliver, le standard When I Fall In Love, Insensatez de Antonio Carlos Jobim. Le traitement est à chaque fois sensiblement le même: la brume enveloppe d’abord le thème qui lentement se découvre par petites touches progressives, comme si on en ôtait  patiemment et amoureusement la patine pour en dévoiler l’intact éclat.

Focus sur le disque « Divine Travels » de James Brandon Lewis

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Un jeune saxophoniste, James Brandon Lewis, s’entoure de deux grands vétérans, William Parker (contrebasse) et Gerald Cleaver (batterie) pour signer un beau disque de jazz qui s’abreuve tant aux sources de la spiritualité (les negro spirituals) qu’à celles de la rébellion (le free jazz), sans oublier de puiser dans le hard bop et la poésie beat en une musique – synthèse, déclaration d’amour à un siècle de musique africaine américaine.

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1ère émission de mars 2014 (du 3 au 9 mars 2014)

james brandon lewis

Focus sur le disque DIVINE TRAVELS de JAMES BRANDON LEWIS (Okeh 2014)

Un jeune saxophoniste, James Brandon Lewis, s’entoure de deux grands vétérans, William Parker (contrebasse) et Gerald Cleaver (batterie) pour signer un beau disque de jazz qui s’abreuve tant aux sources de la spiritualité (les negro spirituals) qu’à celles de la rébellion (le free jazz), sans oublier de puiser dans le hard bop et la poésie beat en une musique – synthèse, déclaration d’amour à un siècle de musique africaine américaine.

 

EAST-WEST COLLECTIVE. HUMEURS (Rogue Art 2014)
Mountain – 7’00’’

EAST-WEST TRIO. THE SHANGAI SESSION (In Situ 2013)
Shangaï Folk Song – 5’30’’

JOHN TAYLOR. IN TWO MINDS (Cam Jazz 2014)
Coniston – 5’30’’

JOHN TAYLOR. REQUIEM FOR A DREAMER (Cam Jazz 2011)
Requiem For A Dreamer – 4’00’’

STEPHANE KERECKI & JOHN TAYLOR. PATIENCE (Zig Zag Territoires 2010)
La Source – 4’35’’

JAMES BRANDON LEWIS. DIVINE TRAVELS (Okeh 2014)
Wading Child In The Motherless Water – 11’25’’

JAMES BRANDON LEWIS. DIVINE TRAVELS (Okeh 2014)
The Preacher’s Baptist Beat – 4’00’’

JAMES BRANDON LEWIS. DIVINE TRAVELS (Okeh 2014)
No Wooden Nickels – 3’55’’

Programme de mars 2014

Qu’il soit classique, contemporain, mystique, engagé, libre, en colère, en paix, nomade, curieux… le jazz est l’invité de Jazz A Part sur 7 stations de radios francophones.

Émissions en écoute et podcast après le direct sur http://jazzapart.free.fr

HDR (99.1 Rouen – vendredi 20h)  / Principe Actif (102.4 Evreux – vendredi 20h) / RTF (95.4 Limoges– jeudi 21h) / L’autre radio (107.9 Château-Gontier – mardi 19h) / Radio Résonance (96.9 Bourges – dimanche 21h30) / YouFM (106.9 Mons – dimanche 22h00) / Campus Toulouse (94.0 Toulouse – samedi 12h00)

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Première semaine (3 au 9 mars 2014): Focus sur le disque DIVINE TRAVELS de JAMES BRANDON LEWIS (Okeh 2014)

Un jeune saxophoniste, James Brandon Lewis, s’entoure de deux grands vétérans, William Parker (contrebasse) et Gerald Cleaver (batterie) pour signer un beau disque de jazz qui s’abreuve tant aux sources de la spiritualité (les negro spirituals) qu’à celles de la rébellion (le free jazz), sans oublier de puiser dans le hard bop et la poésie beat en une musique – synthèse, déclaration d’amour à un siècle de musique africaine américaine.

 

Deuxième semaine (10 au 16 mars 2014): Grand angle sur le contrebassiste FRANCOIS GRILLOT

Contrebassiste français, François Grillot depuis les années 80 vit à New York, et lance ses lignes en eaux mouvementées. Il joue avec les musiciens vifs de la ville, tels Matt Lavelle (trompette), Catherine Sikora (saxophone), Daniel Carter (sax, flûte, etc.) ou encore Giuseppi Logan (saxophone). Certains de ses disques furent enregistrés chez lui dans son appartement de Hell’s Kitchen, dans sa cuisine justement, où se côtoient frigo, évier et batterie et micros. L’esprit aventureux du free est partout dans la musique de François Grillot, quand rythmes et mélodies continuent de tracer la voie.

 

Troisième semaine (17 au 23 mars 2014): Focus sur le disque MUKASHI de ABDULLAH IBRAHIM (Intuition 2013)

Cette année, Abdullah Ibrahim (que l’on appelait il y a très très longtemps Dollar Brand) aura 80 ans. Ce pianiste, également flûtiste et saxophoniste soprano, n’a pourtant pas encore tout dit. Depuis quelques années il sort de beaux disques sur le label allemand Intuition. Du dernier en date, Mukashi, Philippe Méziat put écrire : « Cette musique a conservé une force peu commune, et s’instille dans votre vie de façon à y laisser quelque chose d’indélébile. En même temps, elle ne s’impose par aucune tentation virtuose ou grandiloquente. »

 

Quatrième semaine (24 au 30 mars 2014): Focus sur le disque ST JAMES INFIRMARY de BENJAMIN DUBOC (Improvising Beings 2014)

En avril 2013, à Bignac, dans l’église Saint Martin, Benjamin Duboc jouait deux longs morceaux de 20 minutes, tels deux poumons qui inspirèrent / expirèrent la belle respiration du jazz. Le traditionnel Saint James Infirmary Blues, que popularisait Armstrong à la fin des années 20 précède Saint-Martin, composition de Benjamin Duboc lui-même. Du blues joué aux Etats Unis il y a un siècle à ce qui se joue ici et maintenant sous les doigts de Duboc, il n’y a qu’un souffle.

 

Focus sur le disque Beyond The Planets de Sonny Simmons (Improvising Beings 2014)

 

Franpi

Jazz A Part Festival – Rouen – mai 2013 – photo de Franpi Barriaux

Focus sur le disque BEYOND THE PLANETS de SONNY SIMMONS (Improvising Beings 2014)

Sonny a plus de 80 ans maintenant. Ses premiers disques sont loin, et pourtant l’expérimentation semble toujours conduire le musicien. Il se partage ici entre saxophone alto et cor anglais, et en deux disques se confronte aux univers de la harpiste Delphine Latil et du guitariste électrique Thomas Bellier. La musique y est d’une beauté intemporelle.

 

 

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4ème émission de février 2014 (du 24 février au 2 mars 2014)

beyond the planets

 

Focus sur le disque BEYOND THE PLANETS de SONNY SIMMONS (Improvising Beings 2014)

Sonny a plus de 80 ans maintenant. Ses premiers disques sont loin, et pourtant l’expérimentation semble toujours conduire le musicien. Il se partage ici entre saxophone alto et cor anglais, et en deux disques se confronte aux univers de la harpiste Delphine Latil et du guitariste électrique Thomas Bellier. La musique y est d’une beauté intemporelle.

 

SONNY SIMMONS 25th ORCHESTRA. NO TITLE. JAZZ AND POETRY ON THE OCCASION OF THE CLYFFORD MUSEUM (Catapult 2012)

Love And Hate (4’40’’)

SONNY SIMMONS 25th ORCHESTRA. NO TITLE. JAZZ AND POETRY ON THE OCCASION OF THE CLYFFORD MUSEUM (Catapult 2012)

Wandering (4’05’’)

THE COSMOSOMATICS. MAGNITUDES (Soul Note 2005)

Round About Midnight (5’00’’)

SONNY SIMMONS & FRANCOIS TUSQUES. NEAR THE OASIS (Improvising Beings 2011)

‘Round Midnight (6’30’’)

SONNY SIMMONS & DELPHINE LATIL. SYMPHONY OF THE PEACOCKS (Improvising Beings 2011)

Beauty From Long Ago (2’55’’)

DELPHINE LATIL / THOMAS BELLIER / SONNY SIMMONS. BEYOND THE PLANETS (Improvising Beings 2014)

Sacred Moments – extrait (6’30’’ – de 28’50’’ à 35’30’’)

DELPHINE LATIL / THOMAS BELLIER / SONNY SIMMONS. BEYOND THE PLANETS (Improvising Beings 2014)

The Awesomeness Of The Universe (12’30’’)

DELPHINE LATIL / THOMAS BELLIER / SONNY SIMMONS. BEYOND THE PLANETS (Improvising Beings 2014)

We Know The Distance Between The Planets (2’45’’)

 

 

Hommages à Amiri Baraka et Roy Campbel Jr

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Hommages au poète AMIRI BARAKA et au trompettiste ROY CAMPBELL Jr
Le 9 janvier 2014 disparaissaient deux voix majeures de la Great Black Music : celle du poète et militant Amiri Baraka, aka Leroi Jones, auteur du livre Blues People, et celle du trompettiste Roy Campbell Jr, qui en même temps que l’aventureuse exploration de l’improvisation libre sut garder les pieds enracinés dans la tradition du jazz et du blues. Ils seront réunis dans une émission-hommage.

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3ème émission de février 2014 (du 17 au 23 février 2014)

new music new poetry

Hommages au poète AMIRI BARAKA  et au trompettiste ROY CAMPBELL Jr

Le 9 janvier 2014 disparaissaient deux voix majeures de la Great Black Music : celle du poète et militant Amiri Baraka, aka Leroi Jones, auteur du livre Blues People, et celle du trompettiste Roy Campbell Jr, qui en même temps que l’aventureuse exploration de l’improvisation libre sut garder les pieds enracinés dans la tradition du jazz et du blues. Ils seront réunis dans une émission-hommage.

 

NEW YORK ART QUARTET.  New York Art Quartet (ESP, 1964)

Black Dada Nihilismus – 3’30’’

AMIRI BARAKA – DAVID MURRAY – STEVE McCALL. New Music New Poetry (India Navigation, 1981)

Strunza Med  – 2’00’’

WILLIAM PARKER. The Inside Songs Of Curtis Mayfield – Live In Rome (Tracce 2004)

We The People Who Are Darker Than Blue (extrait – 9’00’’)

ROY CAMPBELL “PYRAMID TRIO”.  Ancestral Homeland, No More records, 1998

Brother Yusef – 6’10’’

ROB BROWN QUARTET. The Big Picture, Marge, 2003

Dawning – 9’35’’

THE NU BAND. Lower East Side Blues, Porter records, 2008

Avanti Galoppi – 7’50’’

THE ROY CAMPBELL ENSEMBLE. Akhenaten Suite – Live at Vision Festival XII, Aum Fidelity, 2007

Pharoah’s Revenge Part 1 – 10’20’’

 

 

Focus sur le disque NDR 60 Years Jazz Edition du Modern Jazz Quartet

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Focus sur le disque NDR 60 YEARS JAZZ EDITION du MODERN JAZZ QUARTET (Moosicus records 2014)

« Trouver un équilibre entre intellectualisme froid et émotions chaudes, entre réflexion profonde et expression sauvage, entre d’un côté le langage classique européen avec son impact régulateur et en même temps restrictifs sur le flux musical et de l’autre l’éloquence oralement transmise de l’esthétisme du blues afro-américain. ». Ainsi résume Martin Laurentius la ligne esthétique de ce groupe singulier de l’histoire du jazz, emmené par le pianiste John Lewis, le vibraphoniste Milt Jackson, le contrebassiste Percy Heath et le batteur Connie Kay. Quand fut enregistré ce concert pour la radio allemande NDR en 1957, ils étaient déjà au sommet de leur art.

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